
Coeur de Kraken
Crédit photo : Jérémy Breut
Normandie, 1879. Le São Loucas, un bateau de pêche sombre au large des côtes. Les deux rescapés du naufrage racontent qu’une créature tentaculaire géante a détruit leur navire. Laurent Brandicourt, jeune assureur en quête de preuves, arrive de Paris pour statuer sur le sort du navire et de son équipage. Distrait par une pénurie de pain, des hallucinations et une nonne peu commune, le jeune Laurent arrivera t-il à découvrir le secret d’un village qui pleure encore son héros ?
Avec
Clara Antoons
en alternance avec
Léna Quignette
Alexis Chombart
Marthe de Carné
Paul Fraysse
Thomas Laurans
Mise en scène
Matthieu Fortin
Morgane Lafont
Un texte de
Matthieu Fortin
Création musicale
Adrien Fraysse
Création graphique
Gabriel Szwedura
Diffusion et Accompagnement
Mathilde Flament-Mouflard
« Originaire de Normandie, c’est auprès des Normands et de leur côté taiseux que j’ai appris à écouter et aimer les gens qui ne parlent pas ou peu.
La pièce questionne la capacité à se mettre à la place des autres et à les comprendre. Ou comment grâce à l’écoute des êtres humains, à leur compréhension, on rend l’existence moins pesante et le monde meilleur.
Et inversement.
La pièce est une enquête, le public suit davantage l’intrigue lorsque l’on tente de démasquer un coupable et dénouer des mystères.
Le cerveau occupé à chercher des indices, il est plus facile pour moi de parler directement au cœur des spectateurs avec des personnages denses et hauts en couleur, qui racontent leur(s) histoire(s) teintée(s) des thèmes qui me tiennent à cœur : le deuil, les responsabilités, la culpabilité, la pression familiale, et évidemment l’écoute. »
« Nous avons laissé une grande place à l’imaginaire des comédiens, que ce soit pour nourrir leur personnage ou directement dans le texte, livrant un côté organique qui ne cesse d’évoluer, de se renouveler, filage après filage, dates après dates.
Le rythme de la pièce est rapide : on glisse certains détails cruciaux en une phrase, on force le spectateur à rester à l’affût, et on suspend la tension le temps d’une respiration avec des chants de marin ou les conte des personnages.
Enfin, notre bande originale, extra-diégétique, se lie aux bruits de pluie, de vagues et de cloches, pour donner vie à ce petit village de pêcheurs, perdu au fin fond de la Normandie »







Crédits photo : Charlotte Assad Graziani